Guernica
Lumière !
Tout est si sombre
Or quand les oiseaux se sont jetés
Dans l'orgueil blanc remplaçant l'ombre
Le corps s'éloigne de la jetée...
Je ne sais plus omment
Guerir
Et toute les pierres viennent
Quérir
La Force et la Loi ! Ô Mûres et Merveilleux
Eclats...
Dans la rougeur, les gens s'obstinent à la vie séparée.
Que vois-je? Leurs membres oui! Les crispations cracottent contre leurs squelettes se décomposant sur le sol, mais attention! découpés proprements! C'est bien à cela que servent les frappes chirurgicales!
Mes yeux se promenent sur les champs d'Achéron
-Oh! Une femme
De ses pieds percés, sa couronne s'enflamme
De son sexe corrolé, butiné jusqu'à l'os
Elle caresse son corps. Est-ce un sacerdoce?
Elle dort éternellement
Et d'n moignon sanglant
La chair de sa chair
S'endort infiniment
Sous le sein maternel
Et l'aube spirituelle
Des obus galants
Noir
Tout est si sombre...
Et les oiseaux se sont jetéq
Dans l'orgueil blanc remplaçant l'ombre
Le corps s'éloigne de la jetée...
Je ne saurais plus vraiment : les toitures de mon épithélium cédaient mais je courais vers l'avenir et l'agonie. Mes cheveux d'acier, noirs aux crins blancs deviennent rouges...La chair à canon peu à peu bouge, bouge! Et les oiseaux minuscules, filant autour de mes cheveux, doux comme des missiles, piquant comme des aiguilles... m'amènent vers la guerre
Du poignard qu'elle m'a planté
Pourquoi espérance rimet-elle avec
beauté?
Explosion
Tout est si sombre, tout est rasé
Et les oiseaux se sont jetés
Dans l'orgueil blanc remplaçant l'ombre
Le corp s'approche des fusillés...
Et mes yeux alors, pleurant et s'esclaffant, ne voient que toi!
Mais quelle horreur!