Sanitaires
Heureux et infligé d'ensembles lumineux
J'échappais à la route, bercée d'un silence noir
Où toutes les âmes perdus finissent dans unplacard
L'enfant s'en va au loin, faute de faire bien mieu.
Je quittais le silence, le bonheur peut-être?
Tout ça pour me trouver aux merveilleuses toilettes
Abreuver mon visage, mes pensées, mon coeur...
Je voyais en chemin toute sortes de couleurs
Des pigments hérissés, symbole de liberté
Dans les pays où les chenilles sortent encore des fleurs
Mon tableau magistral, lentement peinturluré
J'y suis!
Interrogation idiote, de mon oeuvre je fayote
Sur mes lêvres les pigments transparents
Arrive sans égards, sans causer de tourment
Pour aller se deposer doucement sur ma glotte
Sorie des sanitaires, je conte une féerie
Où les maraines aillées, derrière moi hullulent
J'embrasse l'intelligence, la beauté, la conerie
J'en garderais bien dans mon merveilleux vesibule.
Et le serpent jaune veut gouter aux roseaux
De l'arbre gigantesque, ressemblance débile,
Une beauté pareil aux sillos à missile
Et je conte mon amour à cette endroit si beau!
Qui.......
Quand on le frotte fait disparaître la chalur
Et quand vient la fraicheur, vient alors ma vénus
Qui d'après Rimbaud, était elle belle d'un ulcère à l'anus?
Remet ses voiles feutrés, un départ de mon coeur
Et maintenant, petit et noble
Abreuvé comme une vache de ce liquide ignioble
Au goût des Sanitaires, je quitte Caraboss
Pour me perdre à nouveau dans ce monde de gosse