La porte qui grince
I
Les voiles de la transe
Doucement susurrent
A la nuit que toutes ses portes s'ouvrent
Vers le clapotis?
Doucement susurrant
Finalement
A la nuit car
Quand les voiles en transe
Entre de nouveau dans la danse
Les portes s'ouvrent
Vers le clapotis
Du vertige
Du ruisseau
Les portes doucement s'ouvrent
Et quand les voiles, en transe
Font éclater l'amour
Les pages se succèdent
Et le clapotis qui
Lentement susurre
S'engouffre et traversant le ruisseau
Croise le géant
Qui d'un mot
Les voiles amassés et les portes ouvertes
Le ruisseau coulant et le géant passant
Considérablement
Le bruit d'une voiture
Trouble affinement
l'onde de la porte qui fermée
Respire tranquillement
II
Les voiles de la transe
Doucement susurrent
A la nuit que toutes ses portes s'ouvrent
Vers le clapotis?
Poésie avant toute chose
Qui rime encore comme du cristal
Se perd dans la nuit diamétrale
Des portes qui doucement s'entrouvrent
Le souffle perd sa force
Qui susurre, doucement
Luit au quart d'heure de tes lêvres
Aboli objet de mes illustres bruits
les voiles de la transe suggèrent des clapotis
Ou le perdu se doit de couler avec lui
Et le géant se lâche dans le catimini
De la porte muette qui se ferme sans bruits