A mon merveilleux entraineur
Entraineur je vous aime!
Vous ne pouvez pas savoir à quel point ma vénération est telle! Heureux de savoir à quel point mon honneur est immense d'être dans votre chrysalide naissante; dans cette infrastructure qui veux bondir vers le soleil et les étoiles bien plus lointaines: la victoire bave aux lêvres des puissants.
On apprend donc à jouer avec un référent sphérique que l'on appel généralement "ballon". On apprend à le malaxer, le passer, le projeter dans les airs pour le faire retomber dans la corbeille du bonheur! Un bonheur à deux points voir trois avec la chance des fidèles rêvant de magnifiçance!
Quel délicieux apprentissage!
Mais sachez qu'aujourd'hui monsieur, toute l'admiration que j'ai pour vous! Dans mon petit terrier où je me suis enfoui, dans un petit terrier où la médiocrité m'avait enterré, j'ai cru voir la lumière. C'est ainsi que je la perçois enfin! J'ai tout compris! Vos ambitions pour moi, votre porté intellectuel sur mon entrechat grimpant avec misère vers le panier de basket! Tout compris! Tout!
Je suis grâce à vous aux portes du bonheur et de la reussite.
C'est aujourd'hui, dans l'après midi du 26 novembre 2005, que j'ai saisi votre tactique. Eh oui, sur un terrain de basket il y a les voleurs de feu, les taureaux de corrida, les conducteurs d'avenir et les postes les plus importants! les chauffeurs de siège. Je ne saurais vous montrez ma gratitude en m'attribuant cette tâche fort ardue et je suis merveilleusement touché par motre démagogie! En effet, en quoi irais-je m'abaisser au rôle de voleur de feu? Je vis dans la magnificence de mélanger la substance chimique contenant mes fesses à la matière plastique de cet outils de combat! Et je traverse alors les champs du bonheur, la plénitude du morne bonheur.
Je ne sais comment vous remercier de m'avoir appris tant de chose tout en me laissant également sur l'interressant reposoir. Je ne vis que dans le plaisir de baisser la tête pour fuire la jalousie des autres ignares qui n'ont pas eu la chance de tater, d'amouracher, d'anathématiser spirituellement une chaise en plastique.
Vous m'avez bien sur aussi entrainer au banc, sport tout aussi difficile, mais je pense avoir atteind un orgasme fulgurant avec ce morceau syntétique. Je sais maintenant rester assis pendant que les autres bougent. Je suis comblé!
Il est vrai que mon incompétence surpasse le monde et que ma médiocrité brille aux firmaments mais je vous en pris, ne me changer pas de poste par sévérité: vous en soufrirez trop!
Je finirais sur ces mots. Merci à vous entraineur de m'avoir appris à mentir à mon père. Merci à vous entraineur pour aujourd'hui m'avoir montré que j'avais le plus beau rôle de notre construction. Merci d'être vous et de bien dormir ce soir pendant que je jubilerais seul comme un âme en peine dans mes draps.
Merci à vous.
Votre adepte, heureux comme un croque mort, Jouet du destin
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